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La vie du grand rift - autour des forêts et les villages
La vie du Grand Rift - Forêts et Villages avec le photographe animalier Jean-Pierre Blanchet
Nous sommes à 1500 -1700 mètres dans la forêt de Kakamega. D’une superficie de 45 km2, cette jungle fait partie d'un plus vaste domaine forestier de 230 km2 située à l’intérieur de la dernière plus grande forêt équatoriale et primaire du Kenya. Particulièrement riche en flore et en papillons, la forêt en abrite des centaines d’espèces.
Le Cercopithèque ou singe bleue ainsi que le Colobe, une autre espèce de primate, jouent avec nos difficultés pour les observer dans les arbres. Les oiseaux forestiers, malgré leurs couleurs souvent vivent, sont difficile à découvrir dans ce milieu dense malgré leurs chants et leurs cris.
Notre voyage se poursuit en Tanzanie, autour du lac Eyasi, situé entre le massif du N’gorogoro et les plaines du Serengeti. C'est l'environnement où vit le peuple Hadzas. Nous rencontrons les bushmen Hadzabe l’une des dernières tribus chasseurs-cueilleurs d’Afrique. Experts en tir à l’arc, ils nous emmènent à la chasse aux petits oiseaux et à la récolte du miel de plusieurs espèces d’abeilles sauvages.
Enfin, cher à mon cœur, nous faisons connaissance avec le peuple Maasai. Habitants de cette savane qui m’a tant fait rêver, ces Hommes vivent avec les vaches que le dieu N’Kai leurs à confiées. Mon ami et guide Jackson nous invite dans le village de son enfance rencontrer ses amis et pour goûter au breuvage traditionnel composé de sang de vache mêlé au lait. Allumer un feu sans allumette en quelques minutes, sauter en direction du ciel sans élan et à pieds joint sont de leurs activités qui me fascine.
Un dernier chapitre rend hommage à Jackson, à son épouse et à ses enfants qui m’accueillent dans leur maison construite par leurs seuls forces et compétences.
Le point d’eau que nous voyons creusé près de sa maison permet de ne plus aller chercher l’eau à la rivière pour abreuver ses vaches, chèvres et moutons. Ce projet a été financé avec les bénéfices réalisés lors d’une conférence que mon ami a donné à Neuchâtel lors de sa venue en Suisse en 2015.
En effet, après que Jackson m’a fait découvrir son pays, sa culture sans jamais me demander quelque chose en retour, j’ai à cœur de faire de même. Deux ans de démarches sont nécessaires pour lui obtenir un visa touristique de trois semaines. Un parcours du combattant fastidieux, rempli de refus, de déceptions et d’embûches. Sans l’aide de Jacques Pitteloud, ambassadeur de Suisse au Kenya à l’époque, qui pratique également la photographie animalière, d’un coup de pouce de Didier Burkalter conseillé fédéral neuchâtelois rencontré par ma professeure de Swahili qui lui a parlé de mon projet, de l’appui du directeur du Jardin Botanique de Neuchâtel et d’autres amis influents je n’y serait jamais arrivés tant les Suisses ont la crainte de se voir abusé par un africain. Cette histoire pleine de rebondissements ferait à elle seul l’objet d’un exposé. Ne serai ce que pour évoquer les apports mutuels générés par la richesse de nos deux cultures. Cette aventure humaine est une des plus belles expériences de ma vie.
La route est longue pour rejoindre la forêt.
Il est 5h du matin, on se réveil !
Le Cercopithèque ou singe bleue ainsi que le Colobe, une autre espèce de primate, jouent avec nos difficultés pour les observer dans les arbres. Les oiseaux forestiers, malgré leurs couleurs souvent vivent, sont difficile à découvrir dans ce milieu dense malgré leurs chants et leurs cris.
Notre voyage se poursuit en Tanzanie, autour du lac Eyasi, situé entre le massif du N’gorogoro et les plaines du Serengeti. C'est l'environnement où vit le peuple Hadzas. Nous rencontrons les bushmen Hadzabe l’une des dernières tribus chasseurs-cueilleurs d’Afrique. Experts en tir à l’arc, ils nous emmènent à la chasse aux petits oiseaux et à la récolte du miel de plusieurs espèces d’abeilles sauvages.
Enfin, cher à mon cœur, nous faisons connaissance avec le peuple Maasai. Habitants de cette savane qui m’a tant fait rêver, ces Hommes vivent avec les vaches que le dieu N’Kai leurs à confiées. Mon ami et guide Jackson nous invite dans le village de son enfance rencontrer ses amis et pour goûter au breuvage traditionnel composé de sang de vache mêlé au lait. Allumer un feu sans allumette en quelques minutes, sauter en direction du ciel sans élan et à pieds joint sont de leurs activités qui me fascine.
Un dernier chapitre rend hommage à Jackson, à son épouse et à ses enfants qui m’accueillent dans leur maison construite par leurs seuls forces et compétences.
Le point d’eau que nous voyons creusé près de sa maison permet de ne plus aller chercher l’eau à la rivière pour abreuver ses vaches, chèvres et moutons. Ce projet a été financé avec les bénéfices réalisés lors d’une conférence que mon ami a donné à Neuchâtel lors de sa venue en Suisse en 2015.
En effet, après que Jackson m’a fait découvrir son pays, sa culture sans jamais me demander quelque chose en retour, j’ai à cœur de faire de même. Deux ans de démarches sont nécessaires pour lui obtenir un visa touristique de trois semaines. Un parcours du combattant fastidieux, rempli de refus, de déceptions et d’embûches. Sans l’aide de Jacques Pitteloud, ambassadeur de Suisse au Kenya à l’époque, qui pratique également la photographie animalière, d’un coup de pouce de Didier Burkalter conseillé fédéral neuchâtelois rencontré par ma professeure de Swahili qui lui a parlé de mon projet, de l’appui du directeur du Jardin Botanique de Neuchâtel et d’autres amis influents je n’y serait jamais arrivés tant les Suisses ont la crainte de se voir abusé par un africain. Cette histoire pleine de rebondissements ferait à elle seul l’objet d’un exposé. Ne serai ce que pour évoquer les apports mutuels générés par la richesse de nos deux cultures. Cette aventure humaine est une des plus belles expériences de ma vie.
La route est longue pour rejoindre la forêt.
Il est 5h du matin, on se réveil !
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